Allaiter ou ne pas allaiter?
Je termine la lecture de « Le Conflit, la femme et la mère » d’Elisabeth Badinter. Beaucoup d’encre a déjà coulé au sujet de ce livre, et les débats sont animés: une femme qui allaite est-elle plus aliénée qu’une femme qui n’allaite pas? Je n’ai pas de réponse. Mais bien des questions…
- Comment se fait-il que l’allaitement « bon pour la santé » soit devenu un dogme (ou quasiment), alors que de nombreux autres comportements « bons pour la santé » ne sont que faiblement encouragés?
- Pourquoi tant de gens croient qu’une femme active professionnellement ne peut pas allaiter, alors que les tire-laits modernes n’ont de barbare que le nom?
- Avez-vous remarqué que les femmes qui n’allaitent pas se justifient spontanément, comme si elles avaient fait quelque chose de « mal »?
- Pourquoi est il devenu si gênant pour certaines femmes d’allaiter en public?
- Est-ce que tout le monde a oublié que la qualité du lait maternel (dont la composition nutritionnelle est supposée « parfaite ») dépend principalement de la qualité de l’alimentation de la mère? (eh oui, la graisse de palme cachée dans son alimentation affectera son lait…)
- Qu’est-ce qui est le plus « pratique »: le biberon, ou l’allaitement? (Autant demander si c’est plus pratique de faire ses courses à la Migros ou à la Coop… ça dépend!)
- Les femmes allaitent-elles par plaisir, par sens du devoir ou pour des raisons de santé?
- Les femmes savent-elles que leur corps résiste à la perte de poids durant l’allaitement (en revanche, le poids revient plus rapidement au niveau initial après le sevrage que s’il n’y a pas d’allaitement)
- Qui a décrété que l’allaitement à la demande implique qu’on fasse téter bébé dès qu’il couine?
- … et vous, qu’en pensez-vous?